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Frédéric Taddeï répond à six questions sur sa nouvelle émission sur Russia Today France

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29 août 2018

Temps de lecture : 3 minutes
Accueil | Veille médias | Frédéric Taddeï répond à six questions sur sa nouvelle émission sur Russia Today France

Frédéric Taddeï répond à six questions sur sa nouvelle émission sur Russia Today France

Temps de lecture : 3 minutes

Frédéric Taddeï dont vous trouverez le portrait actualisé ici va rejoindre la chaine russe à la rentrée. Débarqué du service public comme nous vous l’annoncions en juillet 2018, il animera quatre soirs par semaine une émission de débats. Il a répondu à six questions de sa future chaine, la dernière en forme de plaisanterie.

Qui est-il ? (sous-entendu, qui êtes vous ? NDR)

« Ça dépend à qui vous posez la ques­tion. Et si vous me la posez à moi, moi je ne donne jamais mon avis personnel. »

C’est quoi un bon journaliste ?

« C’est quelqu’un qui est capa­ble de penser con­tre les autres et con­tre lui-même. »

Qu’est-ce que les gens ne savent pas sur Frédéric Taddeï ?

« Ils ne con­nais­sent pas mes opin­ions, en général et encore moins sur les sujets que j’abor­de à l’an­tenne. A la fois par égard pour le pub­lic et pour mes invités, je pense qu’il est préférable de rester neu­tre, ça pose des prob­lèmes à mes col­lègues qui con­fondent jour­nal­isme et mil­i­tan­tisme et qui sont très fiers d’ar­bor­er leurs opin­ions en ban­doulière : ils se dis­ent que si je ne fais pas pareil c’est que mes opin­ions doivent avoir quelque chose d’un peu hon­teux et que c’est pour ça que je les cache, ça me fait plutôt rire. »

Il parait que la censure n’existe pas sur le service public, y a‑t-il des sujets tabous ?

« La cen­sure, tout le monde par­le de cen­sure, moi je n’ai jamais été cen­suré sur le ser­vice pub­lic ou où que ce soit d’autre, je pense qu’il y a comme partout de l’au­to­cen­sure, du con­formisme. C’est assez répan­du. Je ne fais pas par­tie des gens qui pensent qu’il y a de la cen­sure partout. Les tabous c’est autre chose, les tabous c’est néces­saire dans toute société. Il y a des tabous partout et c’est plutôt bien ain­si. Et puis il y a la loi, qui est au-dessus de tout ça et c’est le plus impor­tant à mon avis : il faut respecter la loi. »

L’émission que vous avez toujours rêvé de faire ?

« Il y en a une effec­tive­ment, mais je ne vous la racon­terai pas parce que vous allez me piquer l’idée ! »

Avez-vous demandé la nationalité russe ?

« Alors moi je ne demande jamais rien : j’at­tends qu’on me pro­pose. Je ver­rai si on me la propose ! »

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