"La cuisine palestinienne est encore rare en Occident, au moins sous ce nom. Elle est souvent englobée sous l’étiquette simpliste de « moyen-orientale » — un large balayage de l’Afrique du Nord à l’Asie centrale — ou sous celle, euphémiste, de « méditerranéenne », qui évoque la familiarité et la sécurité de l’Italie et de l’Espagne pour éviter les stéréotypes occidentaux négatifs sur les Arabes.
Elle a certainement une parenté avec d’autres traditions culinaires du Levant, avec ses repas construits autour de plats à partager, ses tables dressées avec des salades colorées de légumes tout juste récoltés et de khubz (galettes) cuites le matin même, à côté de bols de yoghourt rafraichissant, d’huile d’olive et de za’atar, une herbe sauvage moulue avec des graines de sésame et du sumac en une mixture intensément florale et acide.
Mais les contours particuliers de la cuisine viennent de la générosité naturelle de la terre entre le Jourdain et la rive orientale de la Méditerranée, aujourd’hui désignée sous les noms d’Israël, de Gaza et de la Cisjordanie."
Lire la suite de cet article en date du 12 février dernier publié dans le New York Times sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur ce sujet sur le site de l'Agence, cet article publié sur le Washington Post en date du 18 février de Reem Kassis, auteur du livre de cuisine " La Table Palestinienne" sur le site de l'Agence:
Voilà pourquoi les Palestiniens protestent contre l’expression « cuisine israélienne » : c’est parce qu’elle nous efface de l’histoire
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