Sabrina Jacobs : « Batibouw, c'est la fashion week de la construction »

La deuxième saison de l'émission « La maison de mes rêves » est actuellement diffusée sur RTL-TVI. L'occasion de parler un peu immobilier avec son animatrice, Sabrina Jacobs.
par
Marie
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Sabrina Jacobs est de retour à l'animation de cette émission qui aide quatre familles à trouver le logement de leur rêve. Parallèlement, on suit l'histoire de quatre biens mis en vente. Les familles sont suivies pendant plusieurs mois, de la vente de leur logement jusqu'à leur emménagement dans leur nouveau chez eux.

Qu'est-ce qui vous a séduit le plus dans cette émission ?

« L'immobilier, c'est un domaine qui m'intéresse énormément, qui me passionne. RTL savait que ce type d'émission allait m'intéresser. J'ai immédiatement dit oui la saison dernière. Comme l'émission a bien fonctionné et qu'il y avait encore beaucoup de potentiel à exploiter, on a vite décidé de partir sur une saison 2. Ce que j'aime, c'est qu'on suit des cas 100% belges durant une très longue période. »

L'immobilier, c'est votre dada. Qu'est-ce qui vous plaît dans ce domaine ?

« Ce qui me plaît le plus, ce sont les projections que l'on peut faire. C'est un virus, on l'a ou pas. Moi, je l'ai attrapé quand j'étais toute petite. J'aime le potentiel que peut avoir un bien, quel qu'il soit. Quand je visite un logement, je ne m'arrête pas aux détails. Une cuisine ou une salle de bain, ça peut paraître important pour certaines personnes, pas pour moi. Ce n'est pas pour ça qu'on achète une maison, mais pour sa disposition, son orientation, ses murs, et voir ce qu'on peut en faire. Ça, ça me plaît beaucoup. J'aime pouvoir imaginer les choses très différemment de ce qu'elles sont. Je peux me retrouver sur un chantier ou rien ne tient debout et voir les choses complètement finies.»

Dans l'émission, on voit que trouver la maison de ses rêves, c'est surtout une question d'émotion, de coup de cœur…

« Oui, tout à fait. Bon, il y a évidemment une question de budget. Mais la maison de ‘mes' rêves n'est pas forcément une maison ‘de' rêve. Cette maison est propre à chacun. Ce qu'on remarque dans l'émission, c'est que les attentes de nos participants sont très différentes. Et aussi que les attentes évoluent au fil de la vie. On se rend compte que l'adage 'dis-moi où tu vis, je te dirai qui tu es' se vérifie très souvent. L'émission met en avant ces traits-là mais donne aussi des conseils en collaboration avec des notaires. »

Quels types de conseils donnent-ils ?

« Ils distillent des informations utiles à tous. Les notaires sont là pour vous entourer, ils ne servent pas qu'à signer des documents. La législation évolue, il y a eu beaucoup de régionalisations, c'est important de passer plusieurs fois dans sa vie chez le notaire. Par exemple, aujourd'hui, on voit de plus en plus de familles recomposées, avec des situations pas toujours faciles à gérer. Au moment d'un achat immobilier, il y a moyen déjà d'envisager la planification successorale par exemple. Le notaire peut aussi aider pour une optimisation fiscale, etc. »

Selon vous, quelle est la plus grande difficulté quand on cherche la maison de ses rêves ?

« Il faut bien cerner ce qu'on cherche et ce qu'on veut. Les personnes qui ont le plus de mal à trouver la maison de leur rêve sont celles qui ne savent pas ce qu'elles recherchent. Il faut aussi cerner ce qu'on est prêt à faire comme travaux avant même de commencer à chercher. »

C'est bientôt le salon Batibouw. C'est un événement qui vous intéresse ? Vous recommandez aux gens d'y aller ?

« Oui, moi j'y vais chaque année ! Même si on n'est évidemment pas concerné chaque année, c'est l'occasion de se tenir au courant des nouveautés, de voir les tendances. C'est un peu la fashion week de la construction (rires). »

On parle de plus en plus de maisons passives et écologiques, c'est un sujet qui vous touche particulièrement ?

« Oui et c'est un vrai défi. Il y a eu une grosse tendance dirigée vers les maisons passives. Sur certains éléments, il a fallu faire marche arrière car on s'est rendu compte que toutes les techniques n'étaient pas encore abouties. Je pense qu'il y a encore beaucoup de développement à faire de ce côté-là. Et les années qui viennent vont forcément être tournées vers ce genre de technologies. »

Êtes-vous une bricoleuse ? Vous mettez la main à la pâte quand il faut faire des travaux ?

« Dans ma famille, on a l'habitude de dire : ‘Sabrina, elle prend un papier, un crayon, elle fait un petit dessin, et en un quart d'heure, ça vaut trois mois de boulot. Après, s'il faut donner un coup de main, je peux donner un coup de main, mais je suis plutôt dans la conception. C'est toujours un travail de groupe. On n'est jamais passionné seul. »

Et vous, avez-vous trouvé la maison de vos rêves ?

« J'ai construit ma maison, donc on peut dire que oui (rires). Je voulais une maison qui me corresponde, qui corresponde à mes habitudes de vie. Et je trouve qu'elle me ressemble donc c'est réussi. »