Dans un interview exclusif, Michael Sfard, avocat spécialiste des droits humains, explique ce qui a conduit Yesh Din à accuser Israël du crime d’apartheid en Cisjordanie.
Lorsqu’il était un jeune avocat des droits humains prometteur, il y a une vingtaine d’années, Michael Sfard rejetait avec véhémence le mot « apartheid » pour décrire le régime militaire d’Israël en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Tout en étant un critique farouche de l’occupation, dédiant sa carrière à la défense des droits palestiniens, il se disait que « les mots avaient de l’importance » et que l’occupation, tout en étant profondément injuste, était encore une structure temporaire qui pourrait être renversée à l’aide du droit international.
Des années plus tard, Sfard — maintenant un avocat renommé — a complètement changé de discours.
Dans ce qui pourrait marquer un moment important dans le discours public israélien, l’ONG de défense des droits humains Yesh Din a publié jeudi un avis juridique détaillé, rédigé principalement par Sfard (qui sert de conseil juridique à l’organisation), arguant que l’occupation depuis 53 ans d’Israël en Cisjordanie constitue un « régime d’apartheid ».
Lire la suite de cette interview en date du 9 juillet dernier sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur ce sujet sur le site de l'Agence, cette interview de l'analyste palestinien Tareq Baconi en date du 1er juillet dernier:
« S’opposer à l’apartheid est la seule voie que cette lutte peut emprunter »
Toujours sur le site de l'Agence, cet article de la journaliste Maureen Clare Murphy d'Electronic Intifada en date du 7 juillet dernier:
Les démolitions de maisons s’envolent en prévision de l’annexion
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