« Découpeur est un beau métier, mais il ne faut pas le sous-estimer »

Vous vous demandez parfois d’où vient la viande que vous achetez? Colruyt Group dévoile les coulisses de sa propre division de traitement de la viande, Fine Food Meat. Nico Van Waeyenberg (23 ans) y travaille comme découpeur de bovins. «Grâce à Colruyt Group, je peux exercer ma passion.»

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Même si Nico ne travaille que depuis quatre ans chez Fine Food Meat, son amour pour la viande lui a été inculqué dès sa petite enfance. «La découpe est une passion que j'ai depuis que je suis tout petit. Comme mes parents tenaient alors un atelier de désossage, j’ai grandi dans ce milieu. Finalement, ils ont arrêté leur activité et je suis arrivé chez Colruyt Group. De toute façon, je ne voulais pas reprendre l’entreprise de mes parents. Quand on est indépendant, le travail n’est jamais fini, on a une quantité incroyable de responsabilités et l’emploi n’est même pas garanti. Chez Colruyt Group, il y a un contrat à durée indéterminée qui garantit la sécurité d'emploi et définit le nombre d’heures à prester.» Nico explique que lui et ses collègues travaillent en deux équipes. La première commence à 6:00 et termine à 13:45, heure à laquelle la seconde reprend le flambeau jusqu’à 21:30. «Il arrive parfois qu'on soit indisponible en raison d’un problème à la maison, par exemple. Pas de souci dans ce cas, on peut toujours demander de modifier le planning. Cette flexibilité est très appréciable.»

Après avoir suivi une formation de boucher-traiteur, Nico a rejoint Fine Food Meat où il a encore bénéficié d’une autre formation. «N'importe qui peut aussi démarrer chez nous sans avoir de diplôme. Je forme déjà des gens, moi aussi. Parfois, il y en a qui ne savent même pas comment tenir un couteau... (rires) Une fois la formation terminée, ils savent comment faire. L’accompagnement est individuel et dure six mois. Les collègues participent aussi à la prise en charge des nouveaux. Étant le benjamin de l’équipe, je mets un peu d’ambiance. Nous devons évidemment rester professionnels et respectueux, mais l’ambiance est vraiment super.»

Cette formation intensive est importante. «Il ne faut pas sous-estimer le métier. Non seulement c’est parfois difficile, mais c’est aussi dangereux. Nous utilisons des couteaux très acérés, des hachoirs, une grande scie... Les coupures sont possibles, même si nous portons une protection de la tête aux pieds.»

Pour venir en aide à ses collègues, Nico a suivi une formation aux premiers secours. «J'ai proposé ma candidature à Colruyt Group pour suivre ce cours. Je dois faire un recyclage annuel pour rester secouriste. Il faut montrer l’exemple et être fort car tout le monde ne supporte pas la vue du sang. Eh oui, il y a toujours une différence entre du sang humain et du sang animal...» (rires).

« Ici, les possibilités de promotion sont nombreuses »

Marc Maes (55 ans), découpeur de bovins

«Tout comme le métier de boulanger, celui de boucher n’est pas facile. Mais chez Colruyt Group, nous récompensons ce travail difficile à sa juste valeur. J’y ai commencé comme découpeur il y a 22 ans et j’y travaille toujours. À ma demande, je suis actuellement en 4/5e, ce qui n’a posé aucun problème. Chez Colruyt, je ne suis pas seulement découpeur. Je forme également la relève qui vient se retrousser les manches à côté de moi dans l’atelier. Les manuels ne suffisent pas... Une fois leur formation terminée, on propose un contrat à durée indéterminée à nos étudiants et ils ont de nombreuses possibilités de promotion. Même si on est peu diplômé, Colruyt Group offre la possibilité de devenir cadre à terme, ce qui est rarement le cas chez un simple boucher. D’ailleurs, moi aussi j’ai commencé comme boucher et maintenant je partage mes connaissances. C’est très agréable d’apprendre un vrai métier à des personnes motivées, dans un chouette environnement.»

« Nous sommes une grande famille »

Blaise Benae (39), opérateur de production

«Je gère des lignes de production en charcuterie qui produisent par exemple du boudin ou du jambon. Le travail consiste à prendre des produits en gros, à les mettre sur la ligne de production où ils sont débités en plus petite quantité pour ensuite être envoyés dans les magasins. Certaines semaines, j’occupe aussi la fonction satellite qui consiste à être contrôleur qualité et à faire la facturation des produits qui sortent des lignes. Cette polyvalence dans mon travail me plaît beaucoup. Mes horaires peuvent varier. Quand je commence l’après-midi, je peux conduire mes enfants à l’école le matin et quand je commence tôt le matin, cela me permet d’aller les chercher et faire les devoirs avec eux. Je travaille pour Colruyt depuis 2015. Après seulement quatre mois, on m’a proposé un CDI. En arrivant, j’ai reçu des formations. J’ai d’abord été formé à la gestion d’une ligne. Aujourd’hui, j’en gère sept. J’invite les personnes à la recherche d’un emploi à croire en eux et à postuler chez Colruyt Group. Ils trouveront une équipe sympa qui les formera. Nous sommes une grande famille et nous les accueillerons à bras ouverts!»