Dans ce pays, des milliers d’habitants ont rajeuni d’un ou deux ans

Depuis ce mercredi 27 juin, des milliers Coréens ont vu leur âge baisser d’une ou deux années.

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Rédaction en ligne avec AFP
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Que s’est-il passé en Corée du Sud? Depuis ce mercredi, les habitants ont rajeuni d’un an. Certains ont même perdu deux ans. La raison est simple. La Corée du Sud était le dernier pays d’Asie de l’Est à ne pas utiliser le système international pour compter l’âge des habitants.

Un bébé d’un jour pouvait déjà avoir deux ans

Jusqu’à mercredi, un bébé sud-coréen avait automatiquement un an à sa naissance et vieillissait d’une année chaque 1er janvier – et non à la date de son anniversaire comme le veut le système international. Ainsi, en vertu de l’âge coréen, un enfant né un 31 décembre avait automatiquementdeux ans dès le lendemain. Ce système, abandonné par la Chine et le Japon il y a déjà plusieurs décennies, n’était pas sans complication. «C’est compliqué quand un étranger me demande mon âge, car je sais qu’il veut parler de mon âge international, alors je dois faire des calculs», explique un employé de bureau de 47 ans selon l’âge coréen, mais 45 dans le reste du monde.

Certains Coréens ont ainsi dû faire des calculs pour connaître leur «nouvel» âge. Lundi, le ministre en charge de la réforme gouvernementale a expliqué aux journalistes coréens comment calculer désormais leur âge. Il faut «soustraire votre année de naissance à l’année en cours. Si votre anniversaire est passé, vous obtenez votre âge, et si votre anniversaire n’est pas passé, alors enlevez un pour obtenir votre âge», a-t-il patiemment expliqué.

«On se sent encore jeunes»

Beaucoup de citoyens se sont réjouis de cette nouvelle législation. Et pour cause, ils se sentent plus jeunes. «Ça fait du bien», s’exclame Lee Jung-hee, une femme au foyer de Séoul. «Pour les gens comme moi, qui sont censés avoir 60 ans l’an prochain, on se sent encore jeunes», dit-elle en riant. «Mon âge a rétréci», se réjouit un écolier, avant d’ajouter: «J’aime être plus jeune, parce que ma mère s’occupera de moi plus longtemps».

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