À la uneOn the move

Avion: voici pourquoi vous ne pouvez plus embarquer 30 minutes avant le décollage

Vous avez peut-être déjà dû vous demander pourquoi certains passagers ne peuvent plus monter dans un avion alors que celui-ci est sur le tarmac. Dans un journal néo-zélandais, un pilote de ligne a expliqué pourquoi.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

De nombreux voyageurs l’ont déjà appris à leurs dépens: mieux vaut ne pas arriver en retard à l’aéroport. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les compagnies invitent les passagers à arriver 2h, voire 3h, avant l’heure prévue du décollage.

Pour un vol court en Europe, généralement l’embarquement commence 30 ou 35 minutes avant l’heure du décollage qui est inscrite sur votre billet. Mais s’il s’agit d’un vol long-courrier, l’embarquement peut commencer bien avant. Et mieux vaut ne prendre aucun risque, car si vous arrivez à la porte d’embarquement 30 minutes avant l’heure prévue, il se peut que vous vous retrouviez face à une porte fermée . Et même si vous voyez que l’avion est encore sur le tarmac , le personnel vous empêchera de passer.

À lire aussiVoici les deux choses à éviter en avion selon une hôtesse de l’air

Un numéro d’équilibriste

Dans un récent article du journal néo-zélandais New Zealand Herald, un pilote de ligne a expliqué pourquoi l’embarquement des vols long-courrier se terminait 30 minutes avant le décollage. Selon David Morgan, beaucoup de voyageurs ne le savent pas mais le poids est extrêmement important en aviation . Il y a celui des passagers, des bagages mais aussi de la nourriture et du kérosène. Pour lui, c’est un véritable numéro d’équilibriste.

Une question de poids et de kérosène

90 minutes avant le décollage, une première estimation du poids final de l’appareil est faite. Ensuite, 30 minutes avant le départ, c’est le poids final qui est acté. C’est à ce moment que le ravitaillement en kérosène est fait . Et comme un avion consomme énormément et que le kérosène coûte cher, les compagnies font attention à cela. Elles sont donc précises. Et si plusieurs passagers montent après que le plein a été fait, les calculs ne seront plus bons. «C’est ce qui frustre les passagers parce qu’ils peuvent encore voir l’avion, mais nous avons terminé et nous sommes donc en train de préparer la quantité de kérosène dont nous allons avoir besoin, en fonction du poids final», explique le pilote de ligne.

Une bonne raison de plus de prendre ses dispositions pour ne pas arriver en retard à l’embarquement!

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be