Animaux de compagnie: comment le retour au bureau bouleverse le quotidien de nos boules de poils?

De nombreuses entreprises poussent désormais leurs collaborateurs à revenir régulièrement dans leurs locaux, ce qui suscite des inquiétudes chez les propriétaires d’animaux domestiques. Le retour au bureau vient bouleverser les habitudes que parents et boules de poils avaient prises avec l’avènement du télétravail…

par
ETX Daily Up Studio
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Comme les nourrissons, nos petits compagnons peuvent développer une langoisse de l’attachement. Ce trouble se manifeste par une réaction de détresse et une inhibition des activités lorsque l’animal de compagnie est séparé de ses parents. Il peut alors se mettre à développer des comportements anormaux liés au stress, tels que le toilettage excessif, des vocalisations intempestives ou encore de l’agressivité. Le phénomène semble s’intensifier chez les bêtes très jeunes ou celles qui n’ont connu que la présence perpétuelle de leur(s) maître(s) à cause des périodes de confinement ou de la généralisation du télétravail.

Le retour au bureau vient donc raviver l’inquiétude qu’ont ressenti de nombreux propriétaires d’animaux à la fin de la pandémie, quand ils ont dû laisser leur toutou ou leur matou seul à la maison pour vaquer à leurs occupations «normales». À l’époque, 69% d’entre eux avaient déclaré qu’ils étaient stressés à l’idée d’aller travailler dans les locaux de leur entreprise, à cause de leur bête de compagnie, selon une enquête de Petco datant de 2021.

Une aubaine pour certains acteurs de la «pet economy»

L’amour qu’ils leur portent fait les choux gras des acteurs de la «pet economy», ce secteur en plein boom qui devrait valoir 500 milliards de dollars d’ici 2030, d’après les estimations de Bloomberg Intelligence. Ils proposent désormais un éventail de produits pour répondre aux besoins et aux caprices des animaux domestiques. Mais le retour des propriétaires d’animaux au bureau, à la demande de leurs patrons, vient contrecarrer leurs plans, puisque ceux-ci ne sont plus là pour gâter leurs compagnons.

Mais, comme le dit le proverbe, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les entreprises et start-ups qui évoluent dans le domaine des services pour animaux domestiques pourraient, au contraire, profiter du retour au bureau des «pet parents». En effet, ces derniers risquent de faire davantage appel à des «pet sitters», des services de gardiennage à domicile ou encore des ramasseurs de crottes professionnels pour prendre soin de leur bébête en leur absence. La plateforme Rover, qui met en relation propriétaires d’animaux avec des «sitters» et des promeneurs, en a déjà fait l’expérience puisque la valeur de ses actions en Bourse a augmenté de 45% depuis le début de l’année 2023.

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